vendredi 29 avril 2016

Le silence du vieil oiseau sage ♣♣♣ Les perceptions d'Henri Michaux ♣♣♣ Trois heures plus tard


A wise old owl lived in an oak
The more he saw the less he spoke
The less he spoke the more he heard.
Why can't we all be like that wise old bird?



Un vieil oiseau sage vivait dans un chêne,
plus il voyait, moins il parlait
Moins il parlait, plus il entendait.
Pourquoi ne pouvons-nous pas tous être comme ce vieil oiseau sage ?


D'un poète inconnu lu dans le Daily Ray, ce jour.


L'intellectuel qui a exposé dans la Vie des Idées ce qui s'est passé au Rwanda (post précédent, d'hier), dans cet exposé même, si approfondi, fait silence sur ses émotions. Il faut que les hommes méditent, et aussi qu'ils donnent à méditer sur des choses parfois extrêmement tragiques, cette analyse des événements remplit cette fonction : donner à réfléchir. Et cette démarche correctement menée, n'est pas bavarde, un certain silence y est respecté, le silence du vieil oiseau sage.


♣♣♣

Les perceptions d'Henri Michaux 


J'ai lu en diagonale, car je dois m'occuper de l'intendance, j'espère faire plus ample connaissance avec ce poète plus tard.

Mais j'ai lu cette phrase de lui : "l'autre a surtout le mérite de nous faire sentir étrangers à  nous même" ou quelque chose de très approchant, vous verrez si vous allez lire en suivant le lien ci-dessous. L'autre nous fait nous sentir étranger à nous- même s'il montre de l'hostilité à notre encontre et que nous sommes fragile, non ? Sinon, il peut tout aussi bien nous apaiser si on ne va pas bien et qu'il nous revigore parce que ce serait un autre, très hôte et chaleureux. Hein,  qu'en pensez-vous ?

♣♣♣

Trois heures plus tard : J'ai relu le texte d'Henri Michaux en rentrant. "Comme le voyage, le prochain a surtout le mérite de nous faire nous sentir étranger à nous même.", là je pense avoir la phrase à peu près exacte.

"Comme le voyage" est une indication importante, ainsi que "le prochain", terme plus chaleureux que "l'autre",  montrant que la sensation d'être étranger à soi est enrichissante, on se découvre nouveau face au nouveau. C'est très positif. Alors que j'avais entendu la première fois le témoignage d'une sensation un peu schizophrénique.  Excusez-moi Henri Michaux là où vous êtes. Lire quand on est pressé, ce n'est pas bien pour l'auteur qu'on évacue à la légère. Encore pardon.



http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/2015/04/10/la-perception-du-moi-dans-l-espace-par-henri-michaux.html 

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