Tombe
C'est ici, dit-on que tu gis.
Au cours de toutes ces années,
pourtant, qui nous ont séparés,
chaque jour je vois ton visage.
Non pas ici. Mais dans les pierres,
les arbres, les herbes, les houx,
les blés qui tout autour de nous
grouillaient de vifs coléoptères,
dans la forêt, dans les herbages,
ton couteau, ton vélo, ton chien,
dans la maison où tu m'as dit :
oui, je vais mourir, ce n'est rien.
http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2015/05/13/hubert-van-herreweghen-poete-5621060.html
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