lundi 11 avril 2016

Hubert van Herreweghen




Tombe



C'est ici, dit-on que tu gis.

Au cours de toutes ces années,

pourtant, qui nous ont séparés,

chaque jour je vois ton visage.

Non pas ici. Mais dans les pierres,

les arbres, les herbes, les houx,

les blés qui tout autour de nous

grouillaient de vifs coléoptères,

dans la forêt, dans les herbages,

ton couteau, ton vélo, ton chien,

dans la maison où tu m'as dit :

oui, je vais mourir, ce n'est rien.


 Sur ce site est parlé de ce poète néerlandais :

http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2015/05/13/hubert-van-herreweghen-poete-5621060.html

Aucun commentaire: