mercredi 13 avril 2016

Philo : Hannah Arendt comme base de réflexion sur la liberté ♣♣ Cochon à dents de requin

endt insiste sur cette nécessité de ne pas se méprendre relativement à l’extension de la notion d’autorité et centre alors ses distinctions sur deux points : d’une part la question du rapport du type de pouvoir à la liberté et d’autre part le problème de la structure et de l’organisation du pouvoir. Il convient dès lors de distinguer le régime autoritaire de la tyrannie et du totalitarisme afin de mieux cerner ce qu’est l’autorité en politique.
– Régime autoritaire et régime tyrannique : le gouvernement autoritaire ne supprime pas la liberté mais la restreint, il reste toujours lié par des lois et un code et ne s’abime pas dans l’arbitraire du tyran. Cela est notamment lié à la légitimité du pouvoir autoritaire contre le pouvoir tyrannique qui doit s’imposer à tous (notamment par la violence) pour pallier son illégitimité. A cela s’ajoute également une différence structurelle liée au fait que le tyran soit seul contre tous (et en cela la tyrannie est une forme égalitaire de gouvernement puisque le tyran ne fait plus partie de l’humanité et se dresse contre l’humanité tel un fauve) alors que le régime autoritaire est pyramidal et implique une diffusion progressive de l’autorité au sein de la société afin de garantir sa stabilité. Afin que cette analyse ne soit pas abstraite, il est possible de mentionner les exemples suivants : le régime autoritaire est incarné par exemple par la Rome antique ou la monarchie française avant la Révolution de 1789 alors que la tyrannie est bien illustrée par certaines étapes politiques de l’Antiquité grecque comme la tyrannie des Trente1. La tyrannie est particulièrement violente et cette violence est une nécessité à cause de l’illégitimité du pouvoir parce que ce pouvoir n’est justement pas autorisé. En revanche, ce qui caractérise le régime autoritaire est une justification ou une autorisation soit par l’antiquité de la fondation pour Rome soit par Dieu pour la monarchie absolue de droit divin française. L’autorité du régime disparaît quand ce qui venait justifier sa valeur est remis en question et n’est plus accepté comme allant de soi.
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Hannah Arendt insiste sur cette nécessité de ne pas se méprendre relativement à l’extension de la notion d’autorité et centre alors ses distinctions sur deux points : d’une part la question du rapport du type de pouvoir à la liberté et d’autre part le problème de la structure et de l’organisation du pouvoir. Il convient dès lors de distinguer le régime autoritaire de la tyrannie et du totalitarisme afin de mieux cerner ce qu’est l’autorité en politique.
– Régime autoritaire et régime tyrannique : le gouvernement autoritaire ne supprime pas la liberté mais la restreint, il reste toujours lié par des lois et un code et ne s’abime pas dans l’arbitraire du tyran. Cela est notamment lié à la légitimité du pouvoir autoritaire contre le pouvoir tyrannique qui doit s’imposer à tous (notamment par la violence) pour pallier son illégitimité. A cela s’ajoute également une différence structurelle liée au fait que le tyran soit seul contre tous (et en cela la tyrannie est une forme égalitaire de gouvernement puisque le tyran ne fait plus partie de l’humanité et se dresse contre l’humanité tel un fauve) alors que le régime autoritaire est pyramidal et implique une diffusion progressive de l’autorité au sein de la société afin de garantir sa stabilité. Afin que cette analyse ne soit pas abstraite, il est possible de mentionner les exemples suivants : le régime autoritaire est incarné par exemple par la Rome antique ou la monarchie française avant la Révolution de 1789 alors que la tyrannie est bien illustrée par certaines étapes politiques de l’Antiquité grecque comme la tyrannie des Trente1. La tyrannie est particulièrement violente et cette violence est une nécessité à cause de l’illégitimité du pouvoir parce que ce pouvoir n’est justement pas autorisé. En revanche, ce qui caractérise le régime autoritaire est une justification ou une autorisation soit par l’antiquité de la fondation pour Rome soit par Dieu pour la monarchie absolue de droit divin française. L’autorité du régime disparaît quand ce qui venait justifier sa valeur est remis en question et n’est plus accepté comme allant de soi.
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Dans « Qu’est-ce que l’autorité ? » Hannah Arendt insiste sur cette nécessité de ne pas se méprendre relativement à l’extension de la notion d’autorité et centre alors ses distinctions sur deux points : d’une part la question du rapport du type de pouvoir à la liberté et d’autre part le problème de la structure et de l’organisation du pouvoir. Il convient dès lors de distinguer le régime autoritaire de la tyrannie et du totalitarisme afin de mieux cerner ce qu’est l’autorité en politique. - See more at: http://articles.chantiers-philo.fr/2012/02/02/liberte-autorite/#sthash.pizvqyzH.dpuf


A vrai dire je n'en ai lu qu'un extrait et j'ai survolé le reste, où la démocratie participative n'a pas encore l'air d'être ne serait-ce qu'évoquée. Mais je lirai l'analyse intégralement ce soir. 
Ici :

http://articles.chantiers-philo.fr/2012/02/02/liberte-autorite/


♣♣♣

Cochon à dents de requin : âme non encore aguerrie, avant de cliquer, prenez une bonne respiration :

http://articles.chantiers-philo.fr/2012/05/31/philosopher-vivre-porc/ 

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